Il parle au dieu du vent, les pas titubants sur le sable pour s’enfoncer vers l’origine.
Poésie n’est pas prophétie.
Qui marche là ? Combien de jours encore à vivre ?
Nuit brève, lune atroce, à force de tonnerre, Un dernier rouge gorge palpite.
Les oiseaux disent le silence où seul fleurit l’inaccessible.
C’est dans ceci que commence le feu, sombre amour.
Le firmament se craquelle, soleil amer, L’ancre est jetée.
Un royaume allumé à la main, à l’aube, et l’heure change au ras du sol.
J’ai pleuré et gémi en voyant cette rive.
Ne pas détacher le vide du sol.
Il monte et sans route à l’entour-du-ciel arrive aux pieds de Dieu.
Et maintenant son cœur se clôt.
Comme un diadème.
vendredi 3 avril 2009
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