Moi seul je vais mourir
Mon cœur file sans fin, file une ritournelle
Reste immobile, dors dans l’accalmie
Une possibilité majeure
Jour après jour la vieillesse me saisit
Avant la convoitise du dieu des morts
Le partage d’abîmes
Je ne veux plus des labyrinthes
La terre maintenant rend son dernier parfum
C’est bien l’odeur de sainteté
Au cœur des vents, l’œil natal
Entre deux infinis d’azur
Des mains voudront caresser comme le seuil de l’éternité
Les astres, et le feu, et le soleil qui luit, l’eau qui s’envole
Et le rayon soudain de la beauté première
Avant que l’ombre de la mort ne passe sur eux comme un nuage froid
Le visage bleu de l’étang, le martèlement blanc continue
La mer obscure sur le sable abandonne des siècles de silence.
samedi 4 avril 2009
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