dimanche 4 septembre 2011

A l'intérieur des yeux

En deux regards perpendiculaires, la science a baptisé le désert d’un nouveau nom.

Au seuil du paradis, en Grande Grèce, par tant de cimes négligentes, l’éternelle inquiétude des anges et nos joies antérieures.

Dans la maison amie, sur le tapis de haute laine, prie, en son habit de chair, la moniale silencieuse.

Elle se souvient de la rose et de la couleur du tombeau.

De moment en moment, dans l’ombre, c’est maintenant l’éternité, la nuit déferle et trois ombres s’effondrent.

Dans une île lointaine, Sur le gravier de sel, le poème en sa fraîcheur joyeuse ouvre des vagues de silence.

Sur la route, dans les mots, en un seul rang, la mémoire se renverse au ras du sol.

Dans l’ombre du dernier soir, de moment en moment un pêcheur souffle.

A l’intérieur des yeux, les étoiles déchues.

Derrière les idées, une oiselle se dresse entre mes doigts.

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