dimanche 27 mai 2007

Quatre

Elles sont quatre. Quatre fenêtres découpées sur les parois de l'âme. Quatre ouvertures, du blanc cassé, au blanc vif, du gris d'un feuillage aux lumières des algues échappées des corps. Faut-il veiller longtemps pour les voir? Simplement s'assoupir un instant et ouvrir les yeux de l'origine. Le monde dessine des formes dans les cadres des fenêtres. Formes changeantes, volutes d'ombres et de lumières mêlées qui nous transportent aux confins, sur les doux rivages de l'enfance.

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