Des fourmillements. Dans tes doigts. Ecrire. Crissement. Que le sang te montent aux mains. Tu peux entendre les battements du verbe sous la paume à présent. Ce qui résonne sur la page et que tu attends encore. Tes mains, en retour, près du visage. Commettre l'irréparable. Mais tu le sais, l'innocente lumière du jour te protège. Le vent des Adieux. A présent, comme un jeu. L'ombre de tes paumes sur la page. Nourrir et veiller sur un feu de toi seul visible. A toi seul, expier les jours de gloire d'anciennes solitudes. Revenir sur les vestiges de la mémoire. Une avancée, sur le promontoire du temps. Poursuivre.
mardi 13 mars 2007
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1 commentaire:
Très belle cette écriture vivante. Enfanteur de mots, l'ecriture n'a pas fini de te posséder.
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